ericetles2jacques

  Ca y est ! Après avoir soigné nos pieds et récupéré Eric à l’aéroport de Rodez….à pied et non en fauteuil roulant, nous voilà de nouveau réunis devant un pastis.

  Auparavant, Jacques C. a estimé que le poids de son sac était trop léger, et il n’a rien trouvé de mieux que de le remplir avec un bidon d’huile qui se trouvait dans le coffre de sa voiture. Autrement dit obligé de tout déballer et nettoyage en grand, ce qui fait en somme une bonne révision. 

  Si l’on parle du poids des sacs, c’est que celui-ci a sérieusement augmenté du fait que notre timing est complètement décalé. Nous n’aurons plus la possibilité d’avoir un relai avant l’Espagne (si on y arrive !!!!) du fait que nos épouses vont faire les folles à Paris au lieu de venir à notre secours et d’assurer le ravitaillement à notre suite. Donc ce qui veut dire que nous sommes obligés d’embarquer la sac de couchage, la gamelle, et surtout une pharmacie conséquente : des dizaines de boîtes de compeed et de crèmes diverses et variées pour les pieds : on ne sait jamais. Bref, passons sur les détails morbides, avec le poids de l’eau, test à l’appui, nous frisons les 14kg. 

  Nous allons donc, éviter de trop grandes distances surtout s’il y a beaucoup de goudron. Nous envisageons peut-être d’éviter Figeac en empruntant une route de crêtes (GR6) et d’aller au gîte de La Cassagnole. La répartition  entre les deux jours se ferait sur deux étapes de 27km, au lieu d’une de 25km et l’autre  de 31km avec beaucoup d’asphalte. Demain matin, nous nous mettrons en route pour Conques. Cécile nous économisera quelques kilomètres de goudron, ce qui nous permettra de ne faire qu’une seule étape. A ceux qui oseraient dire que nous trichons, je répondrai cause toujours, le gîte est déjà réservé, et c’est celui ki dit ki est.