Etape 9: Livinhac / La Cassagnole
Mardi 20 septembre Livinhac ----- La Cassagnole 27km
Livinhac se réveille dans le brouillard. Une fois le p’tit dej’ pris et la confiture de figues de Laure avalée, nous partons par une rue qui nous conduit au pied de la première montée: un chemin qui mène au lieu-dit Thabor.
En haut, il faut enlever une couche. Le soleil du matin a vite fait de nous faire transpirer. Nous progressons sur un chemin relativement plat et agréable, mais une équipe de cantonniers est en train de remplir les ornières et fondrières de pierres roses et bleues: aïe les pieds! Au bout d'une heure nous traversons Montredon soit 4km/h.
Nous avons quitté l'Aveyron pour le Lot et déjà les fermes se parent de tuiles rouges à la place de l'ardoise que l'on trouvait encore à Conques. Au loin on commence à voir quelques pigeonniers et ici, les grandes forêts ont disparu au profit de champs et prairies espacées par des bois qui peuplent les flancs des collines. Nous allons faire un long parcours, un peu pénible sur la route.
Une petite halte à la chapelle de Guirande et le GR nous ramène à quelques dizaines de mètres de cette route. Puis, nous poursuivons sur une large piste qui, après un petit hameau, nous fait traverser les étangs de Guirande. Là le GPS nous dit de continuer tout droit. Nous économisons ainsi 1,5km car le GR fait un détour pour passer devant un gîte. Ainsi nous arrivons à St Jean Mirabel.
A présent nous longeons la route de Figeac qui n'est qu'à 8km. La circulation est dense, heureusement les bas-côtés sont larges. Midi sonne au clocher, aussi nous profitons d'une entrée de chemin pour casser la croûte. La saucisse sèche de Livinhac est appréciée. Il faut dire que Eric et Jacques ne marchent pas avec deux barres de céréales en poche comme certain près du pont des Abarines (Mialet)….
En continuant sur des petites routes qui alternent avec des sections de sentiers, nous atteignons la séparation du GR6 et du 65 qui lui descend sur Figeac.
Puis nous serons rapidement au giratoire de la route de Capdenac. Là il y a un hyper marché qui nous permet de nous approvisionner pour le repas du soir et le petit déjeuner du lendemain. C'est donc avec des sacs remplis à ras-bord que nous traversons de nombreux giratoires, rocades, et zones artisanales des hauts de Figeac. Il nous reste 2,7km pour atteindre le gîte de La Cassagnole.
Accueilli par Jésus et Marie, l'ambiance est tout de suite sympathique. Il y a plusieurs bâtisses qui sont consacrées à l'hébergement non seulement des pèlerins mais aussi des touristes. En buvant notre bière nous aurons une grande discussion sur les intérêts économiques du chemin de Santiago et de ses déviances. La végétation est luxuriante et paraît-il due à la créatrice de ce gîte vieux de 24 ans, la prof de calligraphie de Cécile. Nous apprendrons que c'est ici qu'à eut lieu la première réunion de mise en place du « Miam-miam dodo », la bible des hébergements du chemin ainsi que de celui de Stevenson.
Le parfum de rizotto d'Eric attire toutes les dames du gîte. Une nouvelle façon de draguer? Bof! Elles ont des kilomètres dans les pattes et peut-être aussi au compteur!!
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