ericetles2jacques

Mercredi 20/03/13        Sarria---Gonzar       30km

   Nous quittons Sarria par le haut de la ville. L’air est juste frais: les oiseaux chantent et le bord du chemin est fleuri d'ajoncs. Nous atteignons la voie ferrée au moment où passe le train et le conducteur klaxonne à notre intention.

   Puis nous dépassons le français de Nantes. Le chemin est vraiment agréable et toute la matinée nous traversons des fermes et des hameaux. Les maisons en pierre de schiste et toits d’ardoises rondes, les petits séchoirs à maïs très typiques,

les plaques d’ardoise ou de schiste qui bordent le chemin, les menhirs plantés ça et là.

Comment décrire la Galice profonde ?  En plus du côté cévenol, il y a un peu de pays basque, un peu de Bretagne, un peu du Quercy, de  Haute Loire et d’Ardèche : indescriptible mais très beau et comme dirait Astérix :" c’est une celtitude"

    Nous approchons du km 100, et il y a 2 bornes à quelques centaines de mètres...

   Nous avons doublé quelques groupes de jeunes espagnols marchant en tennis et petits sacs à dos, un peu ridicules. Pourtant, le chemin est souvent très boueux. Heureusement de temps en temps, les montées sont pavées et drainent l’eau qui cascade tout du long.

    Nous faisons une pause quelques km avant Portomarin

et un vieux monsieur vient jouer de l’accordéon (plutôt mal !) juste devant nous.

   A Portomarin, après avoir mangé un bocadillo, nous montons vers l’église, puis nous suivons un espagnol de Jaca qui marche avec nous. Enfin, nous arrivons à Gonzar et l’albergue est plutôt sympa, toute en pierre.