Etape 49: Molinaseca / Villafranca del Bierzo
Samedi 16 mars 2013 Molinaseca--- Villafranca del Bierzo 36km
Le Bierzo est une petite région en marge de la Castille qui est fière de ses produits. Bodegas et restaurants sont nombreux. A Molinaseca, l’épicier chez qui nous avons fait nos courses, nous a fait gouter saucissons et chorizo ainsi que du fromage local.
A propos de cet homme, très sympathique, il faut conter cela: il nous fallait 500g de riz et 6 oeufs, Mais les paquets de riz étaient de 1kg, Peu importe, il partage le paquet en deux, puis pour nos 6 oeufs, il prend une boite de 12 et d’un coup de tranchet, elle est partagée.
L’albergue n’était pas terrible et nous y eûmes très froid, D’autant qu’au moment de partir, il fallut s’équiper pour la pluie.
Que dire de cette morne journée où nous avons fait à peu près 30 bornes de goudron, trottoirs et béton... Nous avons traversé Ponferrada en passant devant le château templier, mais question restauration même Viollet Le Duc a fait mieux.
Puis nous passons de village en village et à part 6 km dans les coteaux à vignes sur des chemins un peu boueux, le reste ne présente aucun intérêt.
Parlons donc de ce qui est beau: presque chaque église possède son ou ses nids de cigognes. Nous en avons vu un grand nombre, parfois à une vingtaine de mètres de nous.
Il y a aussi le mimosa en fleurs, les amandiers, cerisiers, pêchers et un écureuil. La journée fut plus longue que prévue, car après Cacabelos, une bourgade qui vit du vin, nous ne suivons plus la route, ce qui finalement est un mieux mais ajoute des kilomètres.
Nous arrivons enfin à Villafranca par le haut de la ville, près de l’église. Nous sommes sollicités pour une albergue. Une vielle maison de bois, et au vu de l’installation sanitaire dirons- nous très rustique, nous avons quelques doutes. Mais il y a internet et wifi, machine à laver et sèche-linge. Et puis nos compagneros, l’américain et les mexicains et hongrois y sont déjà... Alors, nous ne regretterons pas car l’accueil est chaleureux. Avant le repas du soir, on nous demande de nous lever et de nous prendre par la main. Puis le cuisinier dit quelques mots dont les seuls compréhensibles sont : peregrinos, buen camino et ultreïa.
En face de nous, il y a 2 français dont l’un est d’Arles et l’autre de Nantes. A côté, il y a Jose un franco-espagnol et à la fin du repas très copieux, il pousse la chansonnette, un peu cantique, avec quelques difficultés dans les aigus, puis il fait le signe de croix.
Dans le dortoir nous sommes une vingtaine : la majorité ira à O Cebreiro, la deuxième difficulté du parcours : un col à 1300m d’altitude. Nous, nous préférerons nous arrêter un peu avant.
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