Etape 47: Hospital de Orbigo / Rabanal del Camino
Jeudi 14 mars 2013 Hospital de Orbigo --- Rabanal del Camino 37km
A 8h après un bon petit déjeuner, nous rejoignons le camino par un sentier. Le sol est bien gelé, les flaques aussi et malgré un vent fort, il y a un beau soleil. Nous marchons vers l’ouest et notre ombre s’allonge. Pas question de short, nous avons même les gants.
Rapidement nous arrivons à Valcarces, puis à Santibañez, où nous doublons un coréen que nous retrouverons plus tard. Nous nous élevons un peu mais sans dépasser les 900m. Le plus agréable est d’être loin de la nationale. Le chemin est très pierreux et traverse quelques champs et des petits bois où chantent les alouettes.
Bientôt, nous arriverons à un point de vue dominant Juto de la Vega et plus loin Astorga, une ville assez importante qui détenait un évêché. Il y a donc une cathédrale et tout à côte, le musée Gaudi. Le bâtiment soi-disant gothique est plutôt moche.
Pour arriver là, nous avons dû franchir une ligne de ferrocarriles par une passerelle qui doit bien faire 1km de lacets !!!
Nous sommes gratifiés d’une bonne longueur de trottoirs pour en sortir. Il faut ajouter que le repas que nous y avons pris fut vite expédié, tant il faisait froid
Nous enchainons par un chemin de terre damé qui longe une route droite légèrement montante.
Nous traversons Santa Catalina de Somoza puis de nouveau la ligne droite sur des kilomètres jusqu’à el Ganso. Toutes les albergues sont fermées et nous continuons en direction de Rabanal del Camino. Le chemin très boueux est interminable.
A Rabanal, une seule albergue et dans le dortoir nous sommes une vingtaine. Nous retrouvons les deux mexicains, l’italienne, un irlandais, et notre premier français un peu bavard. Il a fait un pèlerinage de Terre Sainte, de Rome et plusieurs fois le camino. Il est aussi magnétiseur. Bref, nous évitons la conversation…
Nous serons obligés de prendre le repas dans un restaurant. Notre italienne vient manger avec nous, puis arrive le coréen. Il nous raconte qu’il a visité Paris avant d'aller à Lourdes. Mais devant l’opéra, il a été agressé par des gypsys. Seulement, il pratique une sorte de taekwondo coréen, et le gypsy qui essayait de lui voler son smartphone, s’est étalé sur le trottoir. Puis, beaucoup de monde sont venus l’aider.
En rentrant à l’albergue, deux hongrois arrivent tard. Nous avons une belle collection de nationalités. Au matin, petit déjeuner copieux.
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