ericetles2jacques

16 octobre 2012      Torres del Rio--- Navarrete        36km

   Hier soir nous avons essayé de recalculer une nouvelle fois les étapes, car une chose est certaine, nous n'aurons pas le temps d arriver à Santiago. Reste à savoir s’il sera possible d’arriver à Léon, une grande ville facilitant le retour vers la France.

   Nous quittons Torres del Rio le ventre plein et le linge propre. La piste nous fait passer près d’oliviers bien chargés en fruits. Puis, elle fait quelques dos d’ânes bien pentus et ensuite descend dans le fond dune vallée encaissée dont les pentes sont couvertes par la vigne.

En suivant la vallée, nous traversons une zone brulée; sans doute un écobuage qui a échappé car des pieds de vigne et des pins ont été touchés.

   La pluie fait son apparition lorsque nous sommes en vue de Viana: un gros bourg, commerçant, mais hormis la place de l’église et quelques façades de maisons il n y a pas grand chose à voir.

   Si la route file toute droite vers Logroño, le camino emprunte une petite route qui traverse la plaine. Nous entrons dans le secteur de la Rioja, en passant sous les branches d’échangeurs de voies rapides ou d’autoroutes, car la zone industielle est à proximité.

   Il est 13 heures lorsque nous sommes à l’entrée de Logroño où nous prenons le repas.

   A côté, sur un poteau électrique, il y a un nid de cigogne. La ville par elle-même n’offre pas un grand intérêt touristique, même la cathédrale est fermée.

   Il faut cheminer un grand moment sur une large artère pour traverser la ville. A la suite, une très longue piste bétonnée, utilisée par les joggers et les cyclistes, va nous conduire, après bien des kilomètres peu passionnants, à un étang artificiel bordé par un parc: c est une zone naturelle protégée où nous verrons des écureuils peu farouches, des canards et des poules d’eau.

   En montant une sorte de petit col, nous rejoignons l’autoroute que nous longeons sur une paire de kilomètres.

   Navarrete est face à nous. Au gite municipal, nous sommes accueillis par un hospitalero francais. Une fois de plus, le gite est plus que correct.

   Nous avons franchi le cap des 900km !!!