ericetles2jacques

Etape 26: Lagor / Navarrenx

 

 

8 octobre 2012       Lagor---Navarrenx        20km

 

 

   Après une journée de repos en famille, nous voilà repartis...

 

   Stéphane a conduit les filles à l'école et Claire nous porte à une intersection du Gr et de la route près de Lagor, non loin de Maslacq où nous avions commencé notre journée de repos. Devant nous, le paysage semble un peu comme un drap froissé, plein de bosses et de creux qu'il faudra franchir: ce sont les plissements pré-pyrénéens.

 

   La verte campagne est agréable bien qu'il y ait peu de chemin. Les côtes n'ont l'air de rien, elles commencent doucement puis soudain se rebiffent et lorsque nous croyons que le plus dur est passé, un virage et hop! ça repart pour 500 mètres... Du coup, on mouille la chemise. Le beau ciel bleu de Pau s'est taché de nuages gris et il fait très lourd.

 

   Dans les creux, nous avons l'ombre des bosquets. En débouchant de l'un d'eux, nous découvrons la majestueuse abbaye de Sauvelade. Malheureusement, nous ne pourrons la visiter.

 

 

 

 

   En abordant une descente, nous croisons un barbu pèlerin qui rentre. Il a des tongs aux pieds et là, hélas, Eric est obligé de se déclarer vaincu !

 

   Après le déjeuner sur l'herbe,

 

 

 

 

 le chemin bordé de bruyères, fougères, ajoncs et genets descend dans une châtaigneraie. A chaque frémissement des branches nous prenons des marrons sur la tête.

 

   Depuis quelque temps, dans les villages nous découvrons des frontons de pelote. Après la traversée de Meritein, nous arrivons à Navarrenx.

 

 

 

 

   Notre gîte est dans un ancien arsenal.

 

 

 

 

   En fait, Navarrenx est une ville fortifiée. Depuis Jeanne d'Albret, la Navarre est coincée entre l'Espagne et la France royale et catholique. La ville était un lieu de franchissement du gave d'Oloron tant pour les pèlerins que pour les troupes.

 

   Elle est petite, avec ses rues à angles droits, et possède  des remparts, bastions, échauguettes, portes fortifiées qui furent maintes fois remaniés au cours des siècles.

 

 

 

 

 

 

   En buvant notre « sirop » du soir, nous envisageons de relier directement Ostabat en un seul jour, afin d'éviter la pluie prévue pour le vendredi, jour où nous devions monter à Roncevaux.



14/10/2012
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 14 autres membres