Etape 16: Moissac / Saint Antoine de Pont d'Arratz
27 septembre 2012 Moissac----Saint Antoine de Pont d'Arraz 26km
Nous avons pris le petit dèj au gîte, il était très copieux et nous sommes partis enchantés de ce gîte. Nous avons suivi les conseils "irlandais", c'est-à-dire éviter de monter à Boudou et redescendre ensuite, mais suivre le canal latéral à la Garonne.
En quelques pas nous arrivons au bord de celui-ci. Le chemin de halage est réservé aux piétons et cyclistes. Dommage qu'il soit goudronné, nous chercherons les bordures.
Jacques photographie un panneau original, mais nous n'avons pas vu les poules…
Nous allons suivre pendant 13km les rives du canal sous les platanes. A notre gauche, il y a le Tarn, puis l'immense plan d'eau de Boudou, à la jonction du Tarn et de la Garonne. A notre droite, le canal et au-delà, la voie ferrée Bordeaux-Toulouse et la N113.
Les groupes de marcheurs s'égrènent et lorsque nous les avons dépassés, nous pouvons jouir de beaux moments. Un vol de héron, une pénichette de location qui passe et entame une des larges courbes du canal. Nous passons aussi devant quelques écluses et le projet de louer à notre tour une pénichette passe dans les têtes. Lorsque la route se tait, on entend le gazouillis des oiseaux. Nous marchons vite, mais un Belge marrant et sympa tient la cadence. Nous le retrouverons fréquemment, mais pour l'instant nous faisons une pause-pruneaux. Après avoir dépassé Malause, nous atteignons Pommevic qu'il faut traverser non sans avoir photographié son église très curieuse.
Nous prenons la route d'Espalais qui n'est qu'à trois kilomètres. Peu avant d'y arriver, Jacques remarque un écriteau au pied d'une maison. Une dame vend des pêches de vigne qui se révèleront délicieuses avec un parfum de framboise. Espalais n'est qu'à 1 km d'Auvillar.
Il faut traverser un pont suspendu sur la Garonne et attaquer une rude montée qui conduit au centre du bourg. Celui-ci est occupé par la magnifique halle aux grains.
Au bout de la rue se trouve la tour de l'horloge avec son toit à la Mansart. Nous y verrons aussi l'église à l'architecture remaniée par les reconstructions. Mais ce sera après avoir entamé sérieusement un pot de pâté sublime... encore un cadeau cousinesque!
Il était prévu de faire une halte « bichonnage » par une autre cousine mais le retard pris ne nous a pas permis d'arriver un w-e. Tant pis, ce sera pour une autre fois et nous continuons notre camino.
Il nous reste 6 ou 7 km à faire pour atteindre St Antoine. C'est un tout petit village. La petite rue qui le traverse de part en part est réservée aux piétons. Une arche marque la porte d'entrée, puis c'est l'église avec de très vieilles fresques murales.
Quand à notre gîte, c'est dans une ferme, sans doute une grande cave transformée et aménagée.
Notre chambre que nous partageons avec un nouvel Allemand de Stuttgart, ressemble à une cellule de moine. Mais tout cela est bien agréable.
Puisque nous avons bien marché, 26km de goudron, nous nous récompensons avec une pression dans l'unique café. Le patron nous invite à aller rendre visite à un "artisan" dans une rue voisine. Il fait des côtes de maille.
Ce monsieur est très sympathique et passe sa retraite ainsi. Il nous dit tout de sa passion, voire de son obsession à fabriquer d'abord les anneaux à partir d'un fil de métal, puis de les assembler soit à la française, soit à la japonaise. Avis aux pèlerins et futurs acheteurs, une tenue complète pèse 35kg.
Après cette visite, avant de rentrer au gîte, nous allons voir un lavoir du 19eme siècle.
Par chance, il y a des figuiers au bord du chemin!!! On confessera nos larcins de prunes, figues et autres...une autre fois!
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 14 autres membres