ericetles2jacques

Etape 11: Carjac / Vaylats

 

 

Samedi 22 septembre 2012     Cajarc---- Vaylats      32km

 

 

 

   Nous quittons Cajarc et un gîte très bien sous tous rapports. Nous nous dirigeons vers Andressac et franchissons le Lot au pont de Gaillac puis c'est un de ces chemins du causse caillasseux à souhait qui grimpe en direction de St Jean de Laur.

 

   Comme il a bien plu dans la nuit, les dalles rocheuses où nous posons pieds et bâtons sont glissantes. Dans la montée avec l'atmosphère lourde, nous attrapons une bonne suée. Nous passons au large du village, dans différents mas, aux belles maisons.

 

 

 

 

  Les caselles sont plus petites que les jours précédents.

 

   Le chemin, désormais est à peu près plat et traverse tout le long du jour la forêt de chênes du causse de Limogne entre deux murettes parfois épaisses de près d'un mètre.

 

 

 

 

  Cette forêt fait appeler cette partie Quercy noir. Lorsque le soleil parvient à pénétrer, il fait très chaud environ 31°C. Le harnais du sac à dos est imbibé de sueur, tout comme le tee-shirt "mérinos" et la ceinture du pantalon. Nous avons très bien progressé puisque nous avons couvert les 18km qui mènent à Limogne en 4 heures. Nous avalons le pique-nique près du lavoir évitant ainsi un détour par le village.

 

   Puis, de nouveau c'est reparti pour de longues heures et de longs kilomètres: chênes et murettes jusqu'au chemin qui conduit au monastère des religieuses dont certaines étaient en Côte-d'Ivoire sur le territoire de la mission de mon oncle. Jacques, qui a réservé hier soir, a dû préciser que nous étions trois messieurs « non en couple »!!!

 

 

 

 

   A l'arrivée c'est un couple d'hospitalier qui nous reçoit. Notre gîte est dans un bâtiment annexe appelé four. Effectivement au rez de chaussée, l'ancien four du monastère s'y trouve ainsi que le pétrin et des pelles à pain. Juste à côté il y a une buanderie,  bien utile pour le linge qui sent le suint.

 

   Notre chambre est sous le toit. Un chapelet est accroché au mur et une bible traîne sur un meuble. Une fois la douche prise nous allons prendre une boisson fraîche dans la cour du cloître alors que se terminent les vêpres.

 

 

   Le repas est à sept heures. Il est pris dans la même salle à manger que les sœurs et un bon appétit nous sera souhaité après un court chant. Mais c'est pendant ce temps qu’Elisabeth et Jacqueline font sonner l'Iphone…

 

   Nous sommes deux tables de huit, sans doute avec de "vrais pèlerins" qui choisissent ce genre d'accueil et font des étapes plus courtes. Dans le groupe, il y a deux allemands du nord et des gens d’Afrique du Sud. Le repas est bon et copieux et il y a du vin rouge. A la fin du repas l'hospitalier entonne l’Ultreïa, le chant des pèlerins.

 

   Nous avons commandé un panier pique-nique pour le lendemain, faute de trouver une boutique sur le trajet qui nous attend.

 



26/09/2012
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