39 ème étape: Burgos / Hontanas
22 octobre 2012 Burgos----Hontanas 28km
Hier soir au restaurant, nous avons gouté une specialité burguete: la morcilla, autrement dit le boudin de tripes (délicieux!)
Pour ce matin, nous avons pris nos précautions pour ne pas partir le ventre vide et quand Venga l’hospitalero qui chasse le pèlerin et le boute dehors à 8h précises viendrait, nous aurions fini. Mais à 7h55, toujours personne: il y a du laisser aller…
Donc, nous quittons la ville du Cid à la nuit. Nous faisons encore quelques kilomètres près des fortifications et dans les faubourgs que traverse l’éternelle N120.
Et à un moment il n y a plus de trottoir, un peu de goudron, puis plus de goudron: le camino reste une piste large qui fonce dans le brouillard (signe de beau temps à venir).
Quand celui-ci se lève un peu, nous traversons des champs mais la N120 n’est pas loin. Une des rares côtes de la journée sera de passer au-dessus d’une branche de l’autoroute, puis il faudra repasser en-dessous…
Un des beaux moments sera la traversée du rio Alarzon, puis c'est l’arrivee à Trabajos, à 10 h.
Peu après, à 2km, c’est Rabe de la Calzada: à partir de là, nous montons en pente douce vers ce qui sera un aperçu de la Meseta: du chaume d’où s’échappent des alouettes peu farouches. Du chaume à perte de vue, quelques arbres au loin, des batteries d’éoliennes et de temps à autre, quelques tas de pierres calcaires.
Le camino va quasiment droit, quasiment plat pendant des kilomètres,
jusqu’à soudain, une dépression de terrain accueille Hornillos del Camino. Mais pour l’atteindre, il faut descendre une pente très glaiseuse et casse-c....
Nous comptions sur l’épicerie pour le repas de midi, mais celle-ci est fermée. Heureusement que l’unique bar nous fournit de gros sandwichs.
Puis de nouveau, nous repartons en montée douce vers le plateau désertique.
Nous sommes à 870m d’altitude et tout serait facile s’il n y avait un long passage boueux. Hontanas est annoncé à moins d’un kilomètre. Le village est lui aussi lové dans une dépression de terrain.
Le camino débouche dans la Calle Mayor en ligne droite et l’église romane accroche l’œil.
D’emblée, ce village parait sympathique: Le gite n’est pas cher et vraiment bien. Mais si il y a trois albergues, il n y a pas d’alimentation conséquente, juste un dépannage.
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